« -Tu ne peux pas faire ça sous prétexte que c’est ta seule solution…..

-Qu’elles sont les autres choix ? Hein ? Avais-je répliqué en me retournant légèrement vers lui. Je ne peux ni t’oublier, ni faire souffrir celui avec qui je suis. Et tu sais très bien tout ça !

-Donc dans ce cas… si tu sautes, dit-il en s’approchant du rebord à côté de moi, je sauterais aussi !

-Non ! »

Je me retournai alors subitement sans prendre attention de ne pas tomber, je sentis mon pied gauche glisser du bord, je poussai un hurlement qui accompagna celui de Julien, qui s’avança vers moi en courant. Le visage remplit de terreur. Je ne voulais pas tomber, pas tout de suite, mais voilà c’était trop tard.

« - Bellaaaaa… Noooon ! »

Fin du prologue.

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@Anthéa: Moi je démarre en mode sadique ? tu crois xD mais ça ne fait que commencer Mouahahah!

@vibradores: Merci pour le commentaire ^^

@Akairookies: Trop contente de te revoir sur mes blogs xD

Je n’ai jamais été quelqu’un de suicidaire, pour moi mettre fin à sa vie a toujours était un acte stupide et irréfléchi et pourtant, ce soir là, je m’apprêtais à faire le grand saut….

De là où j’étais, je voyais toute la ville. On aurait dit un magnifique tableau, avec ces tours d’immeubles et ces lumières qui passaient à travers les fenêtres, elles me faisaient penser à des guirlandes qui décoraient le sapin de noël. Les fards des voitures qui parcouraient la ville mettaient de la gaieté dans ce quartier qui était vivant qu’à une certaine heure de la journée. Mais ce soir là, si tout ce monde se bousculait dans les rues, c’était parce que nous étions le 13 février et que demain était la journée des amoureux.

« -Ne fait pas ça…. Me répéta l’homme qui est la raison de mes souffrances.

-Et pourquoi pas ? Après tout je suis incapable de prendre une décision sauf celle là….

-Et tu crois que c’est la meilleure ? Mourir pour fuir des responsabilités ? Faire souffrir tout le monde autour de toi ? Je ne crois pas que c’est que tu veux ! M’avait-il rétorqué sur un ton direct mais sa voix tremblait tout de même. »

Cet homme qui était positionné derrière moi s’appelle Julien, il avait 24 ans tout comme moi, nous avions la même passion, les mêmes envies et les mêmes délires. Nous nous connaissions depuis plusieurs années, mais nous nous étions perdu de vu pendant 5 longues années. Après des retrouvailles plutôt sympathiques, on était resté en contact et notre lien d’amitié avec refleuri alors qu’il c’était fané. Mais jamais au grand jamais je n’aurais cru que ça aurait été plus loin que de l’amitié….

Quand le cœur ne sait plus quoi faire, il appel la détresse à tous ses membres qui lui obéiront, même si cet acte est irréfléchi…

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